Aides Pac après 2015 Pour Orama, le prélèvement redistributif de 30 % serait inefficace et distorsif
La baisse des cours des céréales de ces dernières semaines incite les céréaliers d’Orama à rappeler la nécessité de disposer d’un niveau d’aide de base qui leur apporte une sécurité face à la volatilité des marchés et aux incertitudes climatiques.
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Si le gouvernement souhaite que la France reste un grand pays exportateur de céréales, le redéploiement des aides Pac ne doit pas reposer sur une majoration des aides des premiers hectares et il doit être engagé dans un processus de convergence « partielle et progressive ».
Cette position est celle communiquée par les représentants d’Orama (Agpb, Agpm, Fop) à l’issue de l’assemblée plénière du 4 septembre dernier. Ils réitèrent les annonces faites en juin à la veille du Conseil européen.
Orama « s’oppose avec fermeté au scénario actuellement privilégié par le ministère de l’Agriculture qui prévoit que 30 % de l’enveloppe des paiements directs aux exploitants seraient ponctionnés pour être redistribués en bonne partie dans les faits à des non-professionnels ».
Autrement dit, une telle redistribution profiterait à des agriculteurs retraités ou à titre secondaire disposant de petites surfaces qui n’ont pas les moyens de produire, selon les trois associations de producteurs. Elle serait même « désastreuse pour les producteurs de grains, tout particulièrement dans les régions à faible potentiel ».
Enfin, un prélèvement redistributif au profit des petites exploitations, « serait source de distorsion majeure avec les producteurs d’autres pays de l’U.E., notamment allemands, qui bénéficieraient de soutiens très supérieurs ».
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